Arnaud Bouteloup

Photographe

10 jours à New York

Tout le monde connaît New York. Pas besoin d’y aller pour rapporter des souvenirs. Alors, sur place, on grappille ici et là des bouts d’émotions globalisées, tellement attendues.

10 jours, ce n’est pas assez pour construire une relation, pas assez pour du vécu, même en y étant déjà venu plusieurs fois, pour de plus courts séjours. Assez cependant pour la voir changée.

J’ai trouvé la ville étrangement plus modeste qu’avant. Mes dernières visites datent d’avant le 11 septembre 2001. Et si la ville se projetait moins vers le ciel et les newyorkais, atteints par la crise, relativisaient leur stress. Est-ce la réalité ? Est-ce lié au calme relatif du mois d’août ? C’est une impression réelle en tout cas. Un détail anecdotique, révélateur d’un peu de douceur : pas un seul PC dans les cafés, dans la rue, mais tout le monde exhibe un Macbook, et les queues devant les « Apple stores » sont longues … Pas stressés ? mais cependant bien accros aux hautes technologies !

Je n’ai pas rapporté de vues de l’architecture de cette ville de tours et de ponts. En 10 jours, impossible de faire assez d’images de qualité. Autant pour cela acheter des cartes postales. Et si on n’a pas eu le temps, on peut toujours les acheter à Paris.

Alors, juste un bout du cadre pour moi, pour le plaisir. Mes clichés à moi.

Bien sûr, les réservoirs sur les toits. Un enfant noir dans le nord de Central Park, les taxis jaunes, les piliers du métro. Religion et ésotérisme qui s’affichent. Une silhouette sur fond de gratte-ciel vue au Moma, une présence dans ces parkings étrangement vides de Chelsea. Un peu de néon, tout de même. Georges Clooney ou Clint Eastwood sur les murs.

Time Square se reflète dans un bonbon rouge : une façon de dire « j’m NY ».

Etrange, le nombre de ces vendeurs de sandwiches halal en pleine polémique sur la construction d’une mosquée dowtown. Ville plurielle …

Une ombre d’écureuil, la vapeur dans les rues sous la pluie. La Liberté dans la brume.

Brooklyn au crépuscule.

 

Et puis la nuit d’été qui s’installe, et le décor s’efface pour offrir les passants au regard du promeneur …

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