Fin d’après-midi d’hiver sur le Larzac près de la Cavalerie, vers la vallée du Cernon.
La nuit avait laissé un nuage froid qui s’accochait au sol laissant une parure de glace sur la végétation et les clôtures. Ce nuage était happé vers la vallée du Cernon à l’ouest. Arraché par lambeaux, il jouait à cache-cache avec la lumière rasante du soleil près de se coucher. Tantôt dans la brume, tantôt dans l’éblouissement, j’ai été captivé par la force de caractère de cette terre sévère et par l’étendue de la gamme des émotions visuelles que le mariage de l’eau et du soleil faisait naître ce jour là.
Diemer Juliette 30 novembre 2012
La lumineuse sobriété du noir et blanc pour une déambulation glacée dans un monde où l’humain a laissé une trace que l’hiver s’est appropriée. Si l’Art est un viol il est aussi embrassement.